Blessure envolée

Publié le par lyanne

Ce n'est pas un vol, une blessure passée s'est envolée !

Merci, je laisse la porte ouverte, les portes même ! Clin d'oeil, toi tu sais...

Cette phrase démarre de façon blessante, pour s'avérer en fait réparatrice ! J'ai reçu la fin de la phrase comme une surprise, un cadeau.

"Il y a deux sortes de réalisateurs :
les violeurs,
qui vous arrachent ce qu'ils veulent puis vous jettent,
et les voleurs,
qui extirpent une chose que vous ne soupçonniez pas posséder,
puis vous l'offrent."
Pierre Arditi

Je comprends l'attrait à utiliser deux mots phonétiquement proches, violeur et voleur, mais le deuxième est-il un voleur ? Non, mais la proximité des mots et la confusion créées sous-entendent toutes ces atteintes à la confiance à réparer.
Réalisateur, réalisation à deux.
Le réalisateur n'est rien tout seul.
Qui fait assez confiance ?

Qui reste assez ouvert pour se laisser prendre et pour recevoir...
Merci

Publié dans Pensées

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P
dans le même registre, Isabelle Huppert a dit un peu la même chose en recevant un césar : "je croyais que ce film m'avait tout pris, en fait il m'a tout donné !"
Répondre
L
<br /> Merci d'avoir rajouté cette phrase !<br /> C'est ça qui est difficile dans la vie, la limite est fine entre ce qu'on donne et ce qu'on nous prend. Et la différence entre être d'un côté jeté vidé, ou être rempli, dépend-elle<br /> autant de nous que de l'autre ? Certainement, car je ne crois pas à accuser autrui de tout.<br /> Mais se responsabiliser ne revient pas non plus à s'accuser et à déresponsabiliser l'autre. D'ailleurs, le même acteur ne donnera pas le meilleur de lui-même avec tous les réalisateurs...<br /> <br /> <br />