Et l'homme dans tout ça ? Recto et verso aussi ?

Publié le par Liane

(Suite directe du billet précédant.)
Nous sommes les héritiers d'une société qui évolue...
...où l'équilibre masculin féminin n'est pas facile,
...et où nous avons un fort héritage religieux, qui allait dans le sens de rassurer sur la paternité en ayant suffisamment écrasé la femme.


Les traces ne s'oublient pas si facilement, c'est pour cela que je parle d'héritage, même si notre époque n'utilise plus de ceinture de chasteté fermant à clé. Je n'ose même pas parler de ces pratiques consistant à coudre une femme, et cela ne date pas du moyen-âge.

L'homme s'est aussi rendu compte qu'il subissait autant que les femmes les inconvénients de cet héritage social. Mais ce qui est acquis et compris intellectuellement n'est jamais suffisant pour s'en défaire totalement.


Je le dis avec bien d'autres, les hommes souffrent aussi de la difficulté à équilibrer leur connexion à leur virilité en même temps qu'à leurs sentiments. Souvent, grande virilité = célibataire, refusant de s'engager pour ne pas se limiter, ou alors = marié mais...

L'homme doit tout autant que la femme être sorti de ce recto et verso, je ne cherche pas qui serait le "fautif", ni même à accuser nos sociétés diverses, qui ne font qu'évoluer comme leur passé le leur permet....

D'ailleurs d'un jeu perdant - perdant (quoique bien des hommes ne savent pas ce qu'ils perdent...), le but est de passer à gagnant - gagnant. Je ne suis pas seule à avoir écrit sur le sujet de l'homme qui serait lui aussi un peu trop cantonné dans des extrêmes. Je sens juste que plus de femmes que d'hommes hurlent haut et fort leurs souhait que ça change.

On pourrait aussi discuter de ce qui fait la différence entre l'amoureux et celui qui est juste attiré. On dirait que l'état amoureux permet (au moins au début) de faire (presque) tout comme il faut tout d'un coup ! On peut dire pareil des femmes, mais qui sont plus facilement tendres même sans forts sentiments amoureux.

Pour mobiliser son énergie à faire l'amour, l'homme aurait-il besoin soit d'être amoureux, soit d'aller chercher dans des fantasmes empêchant les sentiments ? Non je suis sûre qu'il y a d'autres possibilités, pour qui veut les explorer.

Un homme peut être autre chose qu'un macho, tout en restant masculin, et être tendre et caressant, même sans être amoureux, et sans être inhibé !
On rejoint donc ce sujet, Le paradoxe de l'homme viril ou attentif.

Alors, peut-on être mariés (ou en couple) sans se réduire à mère ou père ? Doit-on privilégier le coeur au sexe ? Doit-on ne pas vivre en couple si l'on veut privilégier le sexe au coeur ?

Peut-on revisiter les notions de fidélité en sortant de la possessivité autant que de la peur de l'abandon par son conjoint ?

Et si, dans un monde physique duel, où nous avons conscience du jour parce que la nuit existe, nous pouvions non seulement allier le sexe et le coeur (sans forcément passer par la case de la tempête hormonale des amoureux), mais aussi avec l'esprit ?

C'est ce que nous propose le tantra :

1er chakra : sexe
5ème chakra : coeur
7ème chakra : sur la tête vers le ciel

Trilogie de l'extase...

Publié dans Pensées

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L
Surtout pas être le psy de l'autre... Mais sans aide extérieure, le couple va à la cata... Et quand on pense que l'autre a besoin d'un psy, il faut aller en voir un soi-même, sinon c'est son propre équilibre qui part à la renverse.je fais mes essais de couleur ! 
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P
L'équilibre est fragile, et je ne pense pas que devenir le psy de l'autre est une bonne chose. Quand l'équilibre n'existe plus, le réflexe naturel de la personne insatisfaite est de donner davantage (donner plus pour recevoir plus :) mais c'est une erreur car l'envie vient du manque, pas du trop-plein.Après être sorti du schéma de chantage affectif à l'origine de cette hémorragie émotionnelle, chantage affectif dans lequel nous ont enfermés nos parents, j'ai trouvé la joie de vivre seul. Un pied devant l'autre :)
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L
Bonjour ppmC'est vrai que c'est bien de regarder vers soi enpremier ! Mais ce n'est pas facile, je trouve qu'on voit plus facilement les autres que soi (d'où l'utilité de bonnes relations d'échange).Chez moi, cette notion de l'amour se traduit aussi par une certaine naïveté, car je pars toujours d'un a priori d'amour des personnes. Ensuite ce n'est pas une question de retirer son amour, mais de se protéger s'il faut. Je suis très triste du nombre de personnes qui jugent hâtivement, sans connaitre le pourquoi des réactions d'autrui.Je suis facilement "avocat", et trouve toujours des "circonstances atténuantes" !Ce que tu dis ensuite peut aller plus loin... As-tu lu les 3 billets sur la fidélité ? Je distingue un peu la fidélité de l'exclusivité, et aussi les raison pour... Le manque de satisfaction ne serait pas une bonne raison pour "voir ailleurs". Et surtout, est-ce une question de satisfaction ? La satisfaction est un bonus, même s'il va de soi au point d'être devenu le but ! Le but est en fait le partage, je trouve... Et puis on est à deux, donc on est 2 à être "seul responsable" !!! J'imagine bien "c'est moi le responsable", "non, c'est moi!" Quand ça va pas, on part dans un cercle vicieux... Comment revenir à un cercle vertueux ? :-)) 
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P
==> on est ou non une personne aimante.Plutôt d'accord.Dans le sens ou l'amour dépasse ce qui ne pourrait n'exister qu'avec une seule personne ... à un seul endroit.J'ai compris cette dimmension de l'amour avec mes enfants, on ne peut pas dire qu'on aime un plus qu'un autre, alors l'amour est forcément pluriel.Pour autant, la fidélité a un sens évident pour moi : si satisfaction il y a, pourquoi regarder ailleurs ?Si la satisfaction laisse le moindre doute, on est seul responsable, cela signifie que l'on est pas capable d'exprimer/trouver/jouir, et ce n'est de la faute de personne d'autre.
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L
Très intéressante ta remarque sur la traduction espagnole de "macho", est ce que cela ne montre t-il pas a quel point on voulu prouver que les hommes étaient mauvais par nature ?Le souci c'est que je n'aime pas l'image que l'on donne des hommes aujourd'hui, elle ne me correspond pas. Je suis un mâle humain si tu préfères.
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L
<br /> Heu, je crois qu'ils en sont fiers de ce mot ! Et puis c'est la traduction de mâle humain.... Le soucis, c'est le passage des mots d'un sens d'origine à un<br /> sens déformé. C'est pour ça que tu ne veux plus prendre l'appellation de HOMME. Ce n'est pas le mot qui te déplait, mais le sens que son image rend. C'est ça ?<br /> <br /> <br />